• François Taddei : « L’école doit nous apprendre ce que les machines ne savent pas faire » et Michel Serres + communauté de recherche

  • François Taddei : « L’école doit nous apprendre ce que les machines ne savent pas faire ». 

    Michel Serres « Petite Poucette » + communauté de recherche « Pourquoi les gens sont-ils si réticents aux changements ? » 

    Éléments communs 

     

    Pour 

     

    Contre

    ·      Il y a deux catégories de changements. La première représente les grandes priorités comme la santé, la lutte contre les inégalités, le climat… La seconde représente les résolutions numériques ou biologiques. Ces changements nous imposent un apprentissage différent. 

    ·      Pour faire émerger une intelligence collective, il faudrait inventer de nouveaux outils. Par exemple : François Taddei travaille sur le prototype d’un GPS de la connaissance qui serait capable de dire ce que nous avons appris et ce que nous ignorons encore. Il pourrait être une passerelle entre nos savoirs et nos passions ce qui pourrait booster la créativité. On pourrait savoir ce que l’on a appris il y a trois ans comme ce que l’on a appris hier. 

    ·      Les réseaux sociaux actuels devraient être repensés pour favoriser la qualité des contenus proposés, différencier les sources et favoriser l’esprit critique et donc l’intelligence collective. 

     

    §  Le numérique est une solution originale dans le couple « support-message ». Il y a eu trois transformations au niveau de ce couple :

    1.     Oral : corps – voix. 

    2.     Écriture : papier – écriture. 

    3.     Technologie : numérique – écriture. 

    §  La grande crise que nous vivons est semblable à d’autres comme l’invention de l’écriture, de l’imprimerie… 

    §  Face aux anciens médias (la télévision), nous sommes en position passive. Alors que face aux nouveaux médias, nous sommes en position active. 

     

    o  Un nouveau monde apparait. Ce monde est soumis au numérique. 

    o  Il faut s’adapter aux nouvelles situations actuelles, aux nouveaux cours… 

    o  Notre tête change et depuis longtemps, ce n’est pas la première fois. Il faut donc enseigner autrement, d’autres concepts.

     

    ·      On risque de perdre en autonomie. Le fait d’être connecté tout le temps nous décroche de la réalité. 

     

    §  Lorsque les cours sont donnés, les enfants pourraient déjà avoir vu la matière chez eux via internet. 

    §  Les gens sont réticents car ils ne sont pas assez formés, cultivés. Si on ne s’y connait pas dans un domaine, on sera plus facilement contre. 

    §  Certaines personnes se complaisent dans un quotidien connu. C’est pour cela que les changements peuvent faire peur, ne pas donner envie de les découvrir. 

    §  Les gens peu formés peuvent être influencés par de mauvaises critiques peu constructives sur les changements (influence du groupe ou de haut-dirigeant). 

     

     

    o  C’était mieux avant. Les bibliothèques pourraient très bien servir de ressources pour aller chercher l’information. 


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